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Écrire avec ardeur.

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Cela fait maintenant deux semaines que se partage ma vie ainsi.
Mais on verra plus tard.
Je vais déjà raconter ce qui s’est passé à la fin de cette soirée. J’avais bien assuré à mes yeux j’étais contente. J’avais encore en tête les bruits sourds de la musique qui battait. J’ai vu arriver le videur, Gérard Depardieu, ilétait moins imposant maintenant que je le voyais dans la salle.
Les lumières vertes zébraient son costume et le faisaient disparaître, il devient glauque comme ce lieu, comme ce hal qu sentait encore le chou de Bruxelles.
Je le voayis au ralenti débarquer vers moi ,enlever sa veste et la poser sur mes épaules. J’ai senti ses mains se saisir de mes épaules et me guider vers la loge des artistes. Il paraît que je l’ai copieusement insulté il m’a dit après. C’était comme un rêve pour lui il se prenait pour un garde du corps, et j’étais sa Beyonce.

On était dans la loge, déjà. J'ai senti ses mains s'appuyer sur mes épaules, puis ses mains disparaître, il était temps de me laisser toute seule, il m'a laissée devant une glace, j'aurais dû appeler cela un mirout, mais franchement, ça se voyait que tout était déjà fait, mal fait. La glace était juste posée sur une planche en contre plaquée, deux vis rapidement visséesdevaient bien l'empêcher de tomber, la glace, avec autour des lumières blanches,trop fortes, qui m'éblouissent... Deux autre streap-teaseuses m'avaient prévenu, tu ne pourrais pas te maquiller, tu ne voyais rien, quand tu prends un peu de mascara, tu l'étales, tu ne sais même pas combien tu en (...) tu vas sur scène ton visage est une palette de couleurs de poudres tu rassembles à un assemblage en soldes dans un magazin de bricolage.